jeudi 7 mars 2013

Les antibiotiques sont incapables de lutter contre les maladies


La médecine a épuisé toutes les possibilités des antibiotiques. Les virus deviennent résistants, et les méthodes habituelles du traitement ne sont pas efficaces. Les savants déclarent que si on ne trouve pas de nouveaux médicaments, il peut y avoir une pandémie.

Après l'invention des antibiotiques, l'espérance de vie de l’homme a augmenté. Les gens ont cessé de périr en masse de tuberculose, de grippe ou de poliomyélite. En conséquence, la population sur la planète a augmenté. Maintenant, les chercheurs du monde entier élaborent des nouvelles modifications des antibiotiques, tentent d'intensifier leur action. Cependant, tout est vain. Les bactéries ont appris à s'adapter à tout, raconte le directeur de la recherche de la compagnie Farmexpert Nikolaï Bespalov.

« N'importe quel micro-organisme acquiert avec le temps une certaine résistance aux antibiotiques et n'importe quelles autres substances qui exercent une influence sur son activité vitale. C'est pourquoi certains micro-organismes lors de l'adaptation élaborent des substances qui détruisent les antibiotiques. A l’époque, la pénicilline était largement utilisée et elle a sauvé une multitude de vies, c’était le premier antibiotique dans le monde, et maintenant on ne l'utilise pas puisqu'il est inefficace dans la lutte contre les micro-organismes qui existent maintenant dans la nature ». Cependant, les bactéries ne sont pas les seules à s'adapter aux nouvelles conditions. L'immunité de la personne, elle aussi, devient avec le temps plus résistante aux infections et aux virus. Ce processus est une guerre entre le monde des humains et le monde des bactéries, qui se prolonge depuis des milliards d'années. L'humanité vainc pour le moment, mais il n'est pas exclu qu'un jour des maladies longtemps oubliées reviennent sous une nouvelle forme, marque Nikolaï Bespalov.

« La probabilité du retour de ces maladies reste parce que des malades qui mouraient de la peste, étaient à l’époque enterrés dans des sépulcres spéciaux. En Russie et dans d'autres pays du monde, après les années 90, ces sépulcres ne sont plus surveillés. Ils étaient labourés, inondés et détruits. Il y a une probabilité que ces microbes puissent en sortir et se répandent. Dans tous les cas, toutes ces souches se trouvent dans des laboratoires. Il n'est pas exclu qu'à la suite d'erreurs ou d’acte de terreur, ou en vertu d'autres raisons, elles ne se retrouvent en liberté. Mais, heureusement, il y a la vaccination, les préparations antibactériennes. Il n'y a pas de raisons de supposer que ce sera un problème global, comme c'était le cas au Moyen âge ».

Il ne faut cependant pas oublier que les gens ont appris à traiter la plupart des maladies dangereuses. Par exemple pour se défendre de la peste et de la variole, dont certains chercheurs prédisent le retour, il faudra introduire de nouveau la vaccination obligatoire, assure l'expert dans le domaine du marché des médicaments Elena Volskaya. « La peste et la variole sont des maladies, contre lesquelles la principale arme, ce ne sont pas les antibiotiques, c’est la vaccination. Si les parents ne craignent pas de faire vacciner leurs enfants, la vaccination générale exclura à cent pour cent l'apparition de ces maladies ».

Cependant, les vaccins peuvent protéger seulement contre les maladies déjà connues. Pour préparer rapidement un vaccin contre les nouveaux virus, la grippe aviaire ou porcine, il faut des moyens immenses et des années d'études cliniques.

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