lundi 4 mars 2013

Le monde menacé par un nouvel âge de glace ?


Les scientifiques russes prédisent l’arrivée d’une nouvelle mini-ère glaciale en 2014. La thèse du réchauffement climatique n’est qu’un stratagème marketing, disent-ils.

En effet, le réchauffement climatique a vraiment lieu sur Terre. La Terre a commencé à se réchauffer depuis la seconde moitié du 18e siècle, depuis le début de la révolution industrielle. Cependant ce processus est lié à un impact anthropique. Les émissions de CO2 augmentent, ce qui provoque l'effet de serre.

Le chercheur russe Vladimir Bachkine n’est pas d’accord avec cette affirmation. Il fait valoir que les changements climatiques sont cycliques et ne sont pas liés à l'activité des hommes. Avec son collègue Raouf Galiouline de l'Institut des problèmes de biologie à l’Académie des sciences de Russie, Bachkine cherche à prouver que le réchauffement actuel est un effet de la sortie de notre planète d’un mini-âge de glace et que l’entrée dans une nouvelle ère de glace nous attend par la suite.

« Un petit âge glaciaire se produit tous les 500 ans environ. Le précédent a eu lieu au milieu du dernier millénaire, lorsque la Tamise gelait en Angleterre. On patinait en hiver aux Pays-Bas, et en Russie, les étrangers avaient peur de voir les arbres éclater à cause du gel. Les périodes de refroidissement et de réchauffement arrivent tous les 30 à 40 ans. Par exemple, la Russie a connu une période de réchauffement dans les années 1930, lorsque la route maritime du Nord pouvait être étudiée. Ensuite pendant la guerre, il y a à nouveau eu un refroidissement. Puis un nouveau réchauffement dans les années 1970. La période de réchauffement actuelle a pris fin au début du nouveau millénaire ».

Le début d’un nouveau cycle de refroidissement est lié aux changements dans l'activité solaire. La puissance de rayonnement du Soleil baisse et cela affecte le climat.

Les recherches sur le climat des époques géologiques précédentes mettent le doute sur le bien-fondé des demandes formulées dans le Protocole de Kyoto, poursuit Vladimir Bachkine. Le protocole limite les émissions de gaz à effet de serre et introduit les quotas sur ces émissions. Les émissions de dioxyde de carbone sont un processus naturel, il ne résulte pas uniquement de l'activité humaine.

« L'effet de serre lié à des facteurs anthropiques représente de 4 à 5% des émissions naturelles », poursuit le chercheur. « L'éruption d'un volcan donne beaucoup plus. La plus grande contribution à l'effet de serre, c’est la vapeur. Dieu merci, personne n'a formulé l’idée de la réglementer ».

L’océan mondial contient 60 fois plus de dioxyde de carbone que l'air. Avec la hausse des températures mondiales, il est émis plus activement. Ainsi, l'augmentation du niveau du CO2 dans l'atmosphère n'est pas une cause du réchauffement, c’est plutôt le contraire.

Le réchauffement de la planète, tant évoqué ces dernières années, n’est pas tant un problème scientifique, qu’un stratagème marketing, conclut Bachkine. 

Si le réchauffement a vraiment eu lieu, cela veut dire que la demande pour les combustibles fossiles traditionnels (charbon, pétrole et gaz) va diminuer, et le prix de ces sources d'énergie va baisser. Ce n'est pas de la science, mais de la politique, explique le chercheur.

C’est un refroidissement planétaire qui nous attend, et non pas un réchauffement. Mais il ne faut pas avoir peur du froid: il se développera graduellement et se fera sentir qu'à partir du milieu du 21e siècle.

Elena Kovatchitch

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